Histoire du cirque

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La Chine est le berceau de l’acrobatie (5000 ans avant J.C) et la jonglerie à au moins trois mille cinq cent ans, des dessins vieux de 4500 ans montrent des carobates et des dresseurs d’animaux et des équilibristes.

En Crète, à Cnossos, on a retrouvé un mur peint, datant d’environ 2400 av J-C, qui montre de jeunes athlètes se livrant à des exercices sur un taureau. En Grèce, les artistes travaillent beaucoup dans la rue, sur les places et sur l’Agora.

Dés le 2ème siècle avant J-C, de petites ménageries ambulantes sillonnent les routes de l’Italie, offrant à la curiosité des populations des lions, des ours, des singes et des serpents.

Le cirque dans l’antiquité

En Italie, à Rome, les jeux du cirque rythment l’existence des romains et alimentent les passions. Un peuple entier se presse chaque jour à l’amphithéâtre, le spectacle est gratuit, son seul luxe, plus que le pain distribué, les jeux du cirque fournissent à l’empereur l’occasion d’établir avec les romains le contact indispensable au bon fonctionnement d’un régime à la fois autoritaire et démagogique. Le plus important de tous les cirques du monde antique, le CIRCUS MAXIMUS, atteindra au fil de ses aménagements et de ses empereurs la capacité de 385000 places.

Les jeux s’ouvrent par une parade, précédée d’une fanfare, des comédiens chargés de faire rire la foule au moyen de culbutes et d’équilibres ratés, des écuyers défilent debout sur deux chevaux au galop. Des voltigeurs sautent en plein galop, d’un cheval à l’autre.

Au dessus de l’arène, évoluent des funambules à très grande hauteur. A la suite de la chute mortelle d’un enfant, l’empereur Marc Aurèle imposa la présence de matelas. Précurseur du filet pour les trapézistes. On pouvait voir des dresseurs d’animaux, des singes musiciens, des ours boxeurs, un aigle emportant un enfant dans ses serres, des lions qui chassent et ramènent vivant dans leur gueule des lapins, des éléphants danseurs…

Le cirque au moyen age

A la chute de l’empire romain, les foires accueillent les Saltimbanques et leur offrent de nouveaux territoires pour le développement de leurs activités. Les bouffons, mimes, acrobates se dispersent et commencent à voyager… les artistes sont ambulants. Toutes les grandes villes d’Europe ont une foire, un calendrier se met en place : on peut voir des funambules, jongleurs, montreurs d’ours… mais attention un jongleur trop habile se pare très vite des charmes d’un sorcier dont les prouesses risquent de se consumer sur le bûcher.

Le mot cirque a disparu depuis le 6ème siècle et réapparaît curieusement au 18ème siècle, au fronton d’un établissement londonien : « Royal Circus », le mot cercle du latin circus, après quelques siècles d’oubli, reprend vie publique. C’est Charles Hugues.

Naissance du cirque moderne

C’est peut-être dans les derniers lambeaux de brumes flottant au-dessus des prés bordant la tamise, par une tiède après-midi de printemps, qu’une poignée de curieux a découvert un spectacle insolite. Présenté entre des cordes et des piquets, un homme en uniforme, une plume fièrement fichée au chapeau exécute d’étranges voltiges sur le dos d’un cheval lancé au galop.

En 1768 Philip ASTLEY, jeune soldat de 26 ans, excellent cavalier, trace une piste rudimentaire dans la terre. Contraint de travailler aux heures les plus claires et les plus chaudes, contraint d’espacer les temps de travail pour ne pas épuiser son cheval ce cavalier vêtu de rouge sang, développant ses exercices au son du tambour et du fifre, est en train d’inventer… le cirque.

Il clôture dans un premier temps son espace, le transforme ensuite dans un établissement singulier ou l’on présente à heures fixes des exercices d’agilité à cheval puis diversifie ses présentations en insérant entre les numéros équestres des exploits acrobatiques, funambulesques, jonglés et bien sûr comique.

L’histoire du cirque peut commencer.

Le mot cirque est utilisé pour la première fois par Charles Hugues en 1870 lorsqu’il crée son amphithéâtre équestre et le nomme « The Royal Circus»

Il ouvre ensuite un cirque à Paris.

Mais en France, Franconi, un italien lui succède (dresseur de canaris). Il crée un nouveau cirque : le cirque Olympique FRANCONI en 1807.

Dans les premiers cirques, le programme comprenait donc surtout des numéros équestres. C’est pourquoi on utilisait une scène circulaire, appelée piste, où le cheval pouvait galoper à vitesse constante; l’écuyer, debout sur l’animal, légèrement penché vers l’intérieur du cercle, était maintenu en équilibre par la force centrifuge.

Monter deux chevaux à la fois, un pied posé sur la selle et l’autre sur la tête du cheval, ou se tenir en équilibre sur une bouteille posée sur la selle et tirer au pistolet sur une cible éloignée, voilà quelques-uns des numéros spectaculaires dans lesquels se produisaient Astley et ses concurrents durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Ce genre de numéro va se perfectionner au XIXe siècle. Les écuyers costumés, comme Andrew Ducrow, exécutent des pantomimes à cheval ou de gracieux pas de deux avec leurs jolies partenaires. D’autres écuyers, dont les numéros sont plus acrobatiques, exécutent des sauts périlleux en passant d’un cheval à l’autre. D’autres encore forment à plusieurs des pyramides en se tenant en équilibre sur plusieurs chevaux.

L’épanouissement du cirque au cours des trois premières décennies du XIXe siècle est lié aux noms des Franconi et de Dejean (1786-1879) en France, de Christophe de Bach (1768-1834) en Allemagne, d’Andrew Ducrow (1792-1842) en Angleterre, de John Robinson (1802-1888) en Amérique.

D’abord bâti sur des prouesses équestres, le cirque s’ouvre à la pantomime à partir de 1820.

Les clowns

Aux spectacles équestres, s’ajoute la première figure du clown. Acrobate d’abord, il utilise son corps pour faire rire (cabrioles, numéros avec des animaux). IL est au début tout seul sur scène, puis rejoint par d’autres personnages permettant la création de duos, de trios et de saynètes. Grâce à l’ordonnance sur la liberté des spectacles en 1864.

Des clowns célèbres : l’Anglais FOOTTIT, le russe POPOV, le suisse GROCK, les frères FRATELLINI.

Etymologiquement, le mot “Clown” signifie “rustaud” en anglais. Dans les pièces de théâtre élisabéthain, le clown était un personnage gaffeur, balourd, ridicule, mais en même temps, doué d’un rude bon sens et d’un audacieux cynisme.

L’apparition du clown se généralise dans la seconde moitié du XIXè siècle. Le premier maquillage sera repris et réinventé au fil des siècles par une succession d’amuseurs, dont Joseph GRIMALDI qui en fera un symbole au début du XIXè siècle : maquillé en blanc, il annonce le clown moderne.
Son costume est misérable, son maquillage grotesque ; c’est celui qui reçoit les gifles et les coups de batte (empruntée à Arlequin). Quant à lui, l’Auguste cultive son aspect dépenaillé, et sa singularité lui vient de la démesure de ses chaussures ou de l’extravagance de son manteau. Tous 2, ils forment un duo : l’autorité du clown blanc partage la piste avec l’Auguste.
Plus tard, le duo comique fut complété par Monsieur LOYAL, toujours en habit, incarnant la direction du cirque, provoque des répliques hilarantes.

A l’origine, le rôle du clown était d’amuser entre deux numéros violents ou dangereux. En prenant de l’importance, les clowns ont donné une connotation nouvelle au spectacle.

A la fin du XIXè siècle, les clowns parleurs surpassent les clowns écuyers ou acrobates, et l’on voit apparaître des duos comiques dont le premier est celui de Foottit et Chocolat. La tradition fut entretenue par Antonet et Béby, Pipo et Rhum, Dario et Bario, Alex et Porto, etc.

Vers 1922, les frères FRATELLINI deviennent célèbres avec leurs numéros de clowns musicaux. Paul, Albert et François étaient aussi admirables musiciens qu’excellents danseurs et acrobates. Souvent accompagnés de comparses, ces acteurs sont appelés “pitres” et “contrepitres”.

Les diverses troupes de clowns musicaux utilisent non seulement les instruments classiques comme le violon, l’ocarina, la clarinette, le saxophone, mais ils jouent aussi de l’accordéon et du concertina (petit accordéon hexagonal).